Catherine Balmain parle de ses expériences et le fait de débuter pendant Corona

Postuler auprès d’un employeur néerlandais et démarrer dans un monde dominé par le coronavirus n’est pas simple ; Catherine Balmain l'a fait. Elle a suivi le processus de candidature, accompagnée par Oryx, et a rejoint la société Wecovi début 2021. Il est grand temps de parler de son expérience.

Pourquoi avoir choisi Wecovi ?
À cause de la pandémie, je me suis retrouvée licenciée économique presque du jour au lendemain et il n’y avait quasiment aucune possibilité dans le secteur dans lequel je travaillais. Quand l’annonce pour le poste qui allait se libérer chez Wecovi a été mise en ligne, c’était littéralement la seule opportunité intéressante en trois mois qui m’ait réellement enthousiasmée. Ce qui est bien, c’est qu’il s’agit d’une plus petite entreprise et qu’auparavant, j’avais travaillé principalement pour de plus grands employeurs avec des cultures d’entreprise parfois complexe.

Wecovi n’est pas une entreprise française, n’avez-vous pas trouvé ça stressant ?
Depuis mon plus jeune âge, je suis habituée à un environnement international. J’ai d’ailleurs étudié à l’étranger. J’ai ensuite fait mes débuts dans une entreprise italienne avant de travailler pour des organisations américaines et anglaises.

Et puis, vous démarrez en pleine pandémie.
C’est vrai, j’ai commencé le 11 janvier 2021. Si j’ai été bien prise en charge au sein de la filiale française par les collègues de Marseille, malgré le confinement et le homeworking, le parcours d’intégration avec les collègues du siège de Zwolle, aux Pays Bas, n’a pu se faire que via Teams. Malgré un bon accompagnement, ce n’était pas facile.
Je n’ai toujours pas rencontré certains collègues en vrai. Il a aussi parfois fallu insister pour rentrer en contact avec le client. En raison du chômage partiel, et parce que les préoccupations des partenaires n’étaient pas, et on le comprend aisément, aux achats, certains clients ne répondaient ni aux appels téléphoniques ou aux e-mails.

Comment avez-vous géré cette première période ?
Je suis active dans la vente et le commercial depuis un certain temps. Donc, je voulais prendre la route le plus rapidement possible pour rendre visite à mes clients. Je me suis simplement jetée à l’eau. Et Wecovi m’a immédiatement donné beaucoup de liberté dans le choix de mes tournées. Nous avons un bureau à Marseille mais dans un premier temps, une seule personne pouvait y être présente à la fois. Au final, tout a été organisé de façon à ce que nous puissions y travailler en sécurité avec toute l’équipe de trois personnes. Maintenant, je suis au bureau au moins deux fois par semaine et le reste du temps, je travaille chez moi ou je suis en déplacement. Je voyage et visite mes clients ainsi que nos futurs partenaires à peu près la moitié du temps.

Quelles différences culturelles remarquez-vous maintenant que vous travaillez pour une société néerlandaise ?
Sans vouloir généraliser, c’est beaucoup moins hiérarchisé. En France, bien entendu selon le poste, on peut souvent prendre moins de décisions sans l’aval de sa hiérarchie. En tant que collaborateur d’une entreprise néerlandaise, vous avez plus de libertés et de responsabilités. Ça me plaît beaucoup, mais ça doit vous convenir. Par ailleurs, au sein de Wecovi, j’ai l’impression de faire partie d’une famille. Les collègues se soucient les uns des autres, ils sont impliqués. En France, dans mes expériences passées, le côté professionnel et le côté personnel étaient davantage séparés.

Quels conseils avez-vous pour les personnes qui veulent aussi s’aventurer à travailler pour une entreprise néerlandaise ?
Le plus important est d’être ouvert d’esprit. C’est différent de ce qu’on connaît en France, soyez ouvert et laissez les choses se faire. N’ayez pas peur de prendre cette liberté et cette responsabilité. Votre employeur potentiel doit connaître et prendre en compte la culture française, mais vous devez aussi suivre le mouvement.

Comment envisagez-vous l’année prochaine pour vous ?
Fin septembre, je pourrai me rendre à Zwolle pour approfondir tout ce qui se tourne autour l’entreprise. Et je pourrai enfin rencontrer les collègues en personne. Le marché français offre d’énormes opportunités de croissance pour Wecovi et nous nous y attelons. L’été se passe très bien jusqu’à présent, donc c’est prometteur. Nous avons traversé une période difficile, comme beaucoup d’autres. Mais les gens veulent toujours se faire plaisir et partir en vacances, ça ne va pas changer. Nous voulons tous revenir à une situation que nous considérions comme normale. C’est pourquoi j’ai confiance en l’avenir. Personnellement, je suis très heureuse du changement pour lequel j’ai opté. Je ne regrette absolument pas de travailler chez Wecovi.

Daan van Boxtel
Daan van Boxtel

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